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Le choix et le contrôle du prénom donné aux bébés en Belgique

Comment éviter que les enfants nés en Belgique reçoivent des prénoms inappropriés dans un contexte d’influence culturelle internationale ? La ministre de la Justice a répondu à cette question parlementaire.

Le député qui a posé la question orale en septembre dernier fait état de prénoms (Archer, Caliber, Shooter, Violence, Trigger, …) inspirés de personnages ou séries violents qui ont été donnés à des enfants en France. Il demande s’il y a des cas similaires en Belgique et si des directives claires et des formations existent pour les officiers de l’état civil.

Dans sa réponse datée du 21 octobre 2025, la ministre de la Justice Annelies Verlinden renvoie à l’article 370/2 de l’ancien Code civil (« L'officier de l'état civil ne peut recevoir dans l'acte de naissance des prénoms prêtant à confusion ou pouvant nuire à l'enfant ou à des tiers »). Et rappelle que l’article 164 de la Constitution donne à l’OEC le pouvoir exclusif d’accepter ou de refuser un prénom.

Deux circulaires précisent que les prénoms injurieux, absurdes ou ridicules doivent être refusés, de même que les prénoms trop nombreux. La considération principale étant l’intérêt supérieur de l’enfant.

La ministre ajoute que « la loi ne s’oppose pas à l’évolution de la société et de la langue pour accepter des formes modernes ou abrégées de prénoms ».

Et de conclure qu’ « il n’existe aucune initiative pour limiter ce choix ou pour former les OEC à ce sujet ».

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